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Il existe plusieurs sortes de dépôts gravitaires.​

 

Dans le bassin d'Ainsa, nous avons pu observer des slumps, des debris flow (ou coulées de débris), et des turbidites, le site étant mondialement connu pour ces dernières.

 

- Les Slumps:

Ces structures sont facilement observables, avec des strates déformées, entourées de strates lithées. Elles correspondent à la déformation de couches sédimentaires pas encore solidifiées, liée à un glissement de ces strates.

 

                                                           

 

 

Sur cette photo, le slump est représenté par

les traits rouges, on voit aisément la déformation 

subie par les strates.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Les Debris Flow:

Le debris flow est un écoulement gravitaire présentant une forte densité, ainsi que des sédiments grossiers, comme des galets et des blocs. A la base d'un debris flow, on retrouve un granoclassement inverse, c'est à dire que la taille des sédiments augmente du bas vers le haut de la strate. Les debris flow se propagent en un écoulement laminaire, et sont dus à un décrochement d'une couche sédimentaire (suite à un glissement de terrain par exemple), au niveau du talus continental principalement.

Les debris flow forment des couches sédimentaires chaotiques. 

 

 

- Les Turbidites:

Les turbidites sont des sédiments issus, comme les debris flow, d'un écoulement gravitaire. En revanche, cet écoulement, de densité plus élevée que l'eau, possède un régime turbulent, qui permet le maintien en suspension des sédiments.

On retrouve, dans les turbidites, des structures particulières appelées séquences de Bouma, caractéristiques des écoulements turbiditiques.

 

Les dépôts gravitaires

Dépôts turbiditiques observés à la pedrera d'Ainsa

(16 octobre 2013, fin d'après midi)

Slump observé à Tremp

(17 octobre 2013, début de journée)

Vidéo représentant l'évolution d'un écoulement turbiditique, réalisée par les membres de l'association Objectif Mer à l'occasion de la journée des associations 2012. L'écoulement est symbolisé par le lait, on y observe bien les turbulences.

MILLESCAMPS Bastien (2012)

Une séquence de Bouma, observée à Ainsa

(17 octobre 2013, début d'après midi)

Schéma représentant les différentes strates et formations retrouvées dans une séquence de Bouma

Source: Géologues Prospecteurs

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